Le COVID-19 s’est présenté en France depuis plusieurs mois. A Nantes, comme ailleurs, les entreprises recommandent fortement le port du masque dans leurs bureaux, afin de se protéger les uns des autres. Au-delà des gestes recommandés par le gouvernement (distance d’un mètre entre chacun, éviter de se toucher les yeux, tousser dans son coude, se laver les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique…), les masques s’imposent comme la règle à suivre en collectivité, dans les entreprises comme dans les commerces et est même obligatoire dans les transports en commun.
Le port du masque est réglementé : le porter dès l’apparition de symptômes, le jeter dès qu’il est mouillé ou souillé et se laver des mains avant de le mettre, puis ne plus le toucher une fois mis en place.
Le contenu
Intérêt des différents masques
Les masques sont recommandés pour les personnes se sentant grippées, qui ont, ou ont eu, des symptômes grippaux et qui sont entrées en contact avec des personnes soignantes.
Les masques anti-projections (type chirurgical) sont d’utilité commune mais il existe plusieurs types de masques comme les FFP (Filtering Face Piece).
Tout masque, une fois enlevé, ne doit pas être réutilisé.
A noter : il est possible de faire des masques soi-même, voir ce blog qui propose beaucoup d’explication.
Le masque FFP : protection respiratoire
Ce masque protège la personne le portant et les autres des inhalations de gouttelettes et d’autres particules fines pouvant être aspirées par autrui.
Le masque FFP1 filtre au moins 80 % des aérosols. On peut l’utiliser durant 8 heures.
Le masque FFP2
Porter un masque dit « FFP2 » sert à protéger la personne contre les inhalations d’agents infectieux et contre le risque de transmission.
Il est différent du masque chirurgical par sa forme ; composé d’une pièce faciale et d’un système de filtration. On peut le porter entre 3 et 8 heures. Ils sont réservés aux professionnels de santé seulement.
Le masque FFP3
Ce masque est le plus filtrant : il filtre au moins 99 % des aérosols.
Il protège tout autant la personne qui le porte que son entourage de potentielles gouttelettes et des projections émises.
Son port est plus contraignant (inconfort thermique, résistance respiratoire…). Sa durée de vie est de 8 heures.
Le masque chirurgical
Porter un masque chirurgical sert à éviter l’expulsion de postillons contenant des agents infectieux : par voie de gouttelettes (salive, nez, larmes) ou par voie aérienne (fines particules en microns). Son utilisation ne doit pas dépasser 4 heures.
Les masques autorisés par le gouvernement
Après la pénurie de masques dont la France a souffert en début de pandémie, l’utilisation est désormais de plus en plus soutenue et monnaie courante.
Le gouvernement autorise les masques chirurgicaux, FFP1, FFP2, FFP3 ainsi que les masques en tissu.
- Les masques en tissu « grand public » ne doivent pas être vendus plus de 5 euros pièce, en fonction du nombre de lavages possibles. Il est possible d’en trouver via des entreprises comme Actif Évènementiel sur Nantes
- Les masques chirurgicaux doivent être en priorité à destination des professionnels de santé et leur prix ne doit pas dépasser les 0,95cts d’euro l’unité.
L’avantage financier et écologique des masques en tissus réutilisables
Même en pleine pandémie, l’écologie est d’actualité. L’utilisation des masques en tissu réutilisable est un atout pour protéger l’environnement et ne pas générer de déchets supplémentaires.
Le fait de pouvoir laver le masque en tissu permet de l’utiliser plusieurs fois, sans avoir à la jeter après utilisation.
Le réutilisable fait de plus en plus partie de nos vies, y compris pour les masques de protection, alors n’hésitez pas à les choisir.